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  • Photo du rédacteurSama Queendom

Peut-on être nous-mêmes sur les réseaux sociaux ?

Dernière mise à jour : 5 févr. 2022

Cette question, j’en avais déjà parlé rapidement sur Instagram en y tenant une petite discussion sous un autre angle.

Le sujet était alors de savoir si l’on avait le devoir, lorsque l’on partage un peu de sa vie sur les réseaux sociaux et qu’on a une audience, une communauté, d’aussi partager les mauvais moments. Bien sûr le sujet ne se pose que pour certains types de comptes. Jamais je n’avais reçu d’avis aussi variés, différents, sur une question.

Certains étaient d’avis qu’il serait plus honnête de montrer qu’il n’y a pas que des bons moments dans la vie. Selon eux, souvent partager les bons moments feraient croire à ceux qui nous voient que nous n’avons que ça : des bons moments. Cela participerait à créer des complexes. It would set unrealistic expectations.

Ils sont donc pour le fait de communiquer lorsque l’on se sent mal, ou que l’on traverse une mauvaise passe, ou simplement une mauvaise journée. Cela permettrait ainsi à tous ceux qui se sentent aussi mal de savoir qu’ils n’ont pas seul, de créer de l’empathie et un espace plus sain et honnête.


D’autres pensaient au contraire que les réseaux sociaux n’étaient pas le lieu pour cela. Ce serait à chacun de choisir la façon dont il souhaite communiquer, et personne ne devrait s’attendre à aussi voir les mauvais moments de tout le monde. Les réseaux sociaux seraient un monde «séparé» de la vie réelle, où l’on projetterait uniquement une partie souhaitée de notre vie. Y partager les mauvais moments serait désagréable, voir même incongru. Personne n’aurait envie de se connecter pour voir une succession de gens se plaindre/exprimer leurs problèmes.


Certains expliquaient aussi qu’il serait normal de garder pour nous ce genre de chose, et ne pas l’annoncer au monde, car c’est avant tout privé. Ce sont des moments où l’on est vulnérable.

Enfin, comme toujours, il y a un groupe d’avis «intermédiaires». Ils défendaient pour la plupart l’idée selon laquelle bien qu’il ne soit pas nécessaire à chaque fois de partager nos moments privés, on peut tenir des discussions sur ce genre de chose, sur nos expériences, sur la santé mentale.

Etant quelqu’un qui tient souvent des discussions/débats sur Instagram, aime y partager, je me suis questionnée sur ma responsabilité. Que se passe-t-il si mon profil et mes écrits reflètent uniquement du positif et font penser que ma vie se résume à cela ? Y a-t-il un impact sur le bien être des autres et leur confiance en eux ? En serais je alors responsable, et dans quelle mesure ? Suis-je honnête ?

Il m’a fallu des semaines de réflexions pour me fixer. Ma responsabilité est de rester « vraie », c’est-à-dire de ne pas partager de fausses informations. Partager des choses qui reflètent ma façon de penser et ma personnalité. Dans les “bons moments”, je choisis généralement de garder de la distance, ma vie privée le restera toujours. Alors il en est de même pour les autres périodes de ma vie, pour les épreuves, c’est simplement de la pudeur et une question de personnalité.


En revanche, je tiens et continuerai de tenir des discussions sur ces moments en question, sur le fait qu’on en a tous, et surtout sur comment s’en sortir et être patient envers nous-même. I am a strong believer in empathy and sharing.


Pour ce qui est du reste, c’est à moi de choisir les parties de mon Être que je souhaite ou pas dévoiler. C’est simple : même dans la vie, quand on communique avec des gens au jour le jour, on ne peut leur montre qu’une partie de notre personnalité. Nos collègues, nos connaissances, et même parfois nos familles, voient une portion de nous et ne voient pas tout en entier.

Avant, je culpabilisais quand des amis proches trouvaient que ce que je reflétais sur les réseaux sociaux n’était pas vraiment moi. Je ne culpabilise plus depuis que j’ai compris que ce n’est pas que ce n’est pas vraiment moi, c’est que ce n’est qu’une partie de moi. Et c’est normal. Chacun a le choix de « display » des choses, en choisissant d’en garder d’autres pour ses proches.

Imaginez vous un instant sur scène. En face de vous, toute une salle d’inconnus, à qui vous devez choisir de partager certaines de vos pensées. Qui ici ne filtrera pas ce qu’il dira ? Qui, vraiment, pourra s’exprimer face à cette foule comme il le fait avec un ami proche ? Cela existe, mais n’est pas donné à tout le monde, et surtout ne peut le demander de tous. That’s how I see it. C’est un réflexe humain de protection, on ne peut pas tout dire à n’importe qui, n’importe où.


Il ne s’agit pas de nier sa vulnérabilité. Je crois au fait de faire de la place, sur nos plateformes, à des discussions sur nos faiblesses, et comment les surmonter. C’est d’ailleurs en partie ce que je fais sur ce blog.


Mais je préfère le faire avec du recul. Je peux parler d’épreuves surmontées dans le passé, et dont j’ai pu tirer les leçons, afin que l’on puisse en apprendre plus ensemble. Il est nécessaire pour moi de prendre le temps de digérer mes émotions, de filtrer ce qui passe ou pas, ce que je désire partager ou pas. J’en ferai ensuite soit un article, soit de simples échanges.


C’est ma méthode, il en existe d’autres. Je connais des gens qui ont l’air d’être très transparents sur les réseaux, de même partager plus leurs inquiétudes et épreuves que leurs “bons moments”. But if it works for them, and brings awareness, that’s great. L’important est que l’intérieur et l’extérieur soient en équilibre, ne pas montrer simplement pour plaire, alors que nous ne sommes pas en phase avec cela à l’intérieur. On ne peut par contre vouloir étendre une préférence à tous. Je n’accepte donc plus que l’on m’en face reproche, car on peut être vrai et ne pas tout dévoiler.

En somme, je pense que, peu importe la personne, on peut bien sûr être honnête sur les réseaux sociaux. Mais c’est un espace bien trop restreint, et paradoxalement trop ouvert, pour que l’on puisse exprimer la multiplicité de notre personnalité en toute sécurité. Peu importe le nombre de «Stories», de post, etc., si quelqu’un veut vous connaitre, cela nécessitera des interactions personnelles. Vous avez beau suivre un dénommé «influencer» (hum) pendant 5 ans tous les jours, vous ne connaissez qu’une partie de sa personnalité.

Alors oui, je suis moi-même. Mais ici, je ne peux montrer qu’une partie de ce «moi».

Les réseaux sociaux restent une vitrine. Ils peuvent donner une bonne idée des choses, on y met des articles qui sont vraiment vendus en magasins, les prix sont vrais. Still, il n’y aura jamais assez de place en vitrine pour tout y mettre. Et vous ne pouvez reprocher cela à celui qui tient le magasin.

Au bout du compte, si vous voulez tout voir, il faut passer la porte et entrer.

*** Mood du Jour ***

Take a deep breath. Listen.

Elle m’accompagne tout au long de la journée, Teni est une magnifique découverte.

Aussi, si vous voulez échanger un peu plus en profondeur sur les sujets que j’aborde sur le blog, rendez-vous sur Instagram : @sama.queendom


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